jeudi 24 décembre 2015

Lettre au Père Noël

Cher Père Noël,

A l’heure tardive qu’il est, tu dois en avoir plein la hotte et ras les bottes pour rester dans le registre toléré par l'Académie française! Quelle merde quand même cette tournée absurde de cadeaux à faire en une nuit avec pour seul moyen de locomotion un traineau et des rennes… Alors OK niveau bilan carbone tu es au top (exception faite du méthane dégagé par tes ruminants, parce que bon, ça doit bien péter un renne non ?) mais ce n’est quand même pas bien sérieux pour un vieillard comme toi, tu vas finir par y laisser ta santé ! Je ne sais pas, y’aurait pas moyen de voir avec Vincent Bolloré pour qu’il te mette à disposition un de ses jets ? Comme ça, pour une fois, il servirait une meilleure cause que celle de graisser la patte d’un nain arriviste et mégalo…
Enfin, mon petit doigt me dit que cette année, il y a une fois de plus des coins que tu ne vas pas te risquer à aller survoler, tu es peut être un homme bon, mais je doute que Raqqa, Kobané, Kano, Gaza pour ne citer qu’elles, feront partie de ton plan de vol… Et je peux le comprendre, tu as beau être barbu et transporter des colis chelous, je ne suis pas sûre que ta venue serait accueillie par des feux d’artifice… ou alors si mais pas forcément ceux auxquels tu penses ! C’est bien triste en tout cas pour les pauvres gamins qui vivent dans ces contrées et aimeraient sans doute aussi avoir comme principale source d'adrénaline, l'excitation de découvrir sous leur sapin un DVD de Tchoupi ou un déguisement de la Reine des Neiges.
Enfin, on ne va pas se gâcher la soirée hein ! Repaissons nous comme prévu d’huîtres génétiquement modifiées, de foie gras à base de canetons broyés et de dinde à l’Amoxicilline, on pensera au malheur et à la misère du monde en 2016.
Ceci dit je suis bien souvent la première à être totalement incapable de relativiser et à trouver extrêmement grave et choquante l’apparition régulière de nouveaux cheveux blancs sur mon cuir chevelu ou celle de rides aux différents recoins de mon visage. Bref, des causes qui justifieraient pleinement le fait de relever au niveau 5 l’alerte contre ces dangereuses terroristes que sont la vieillesse et les lois de l’apesanteur.
Trêve de complaintes stériles d’une femme incomprise, revenons en à nos moutons ! Enfin à nos rennes… je disais donc que tu devais être bien naze à cette heure avancée de la nuit et c’est pourquoi j’ai pensé que trouver autre chose que du lait, du pain d’épices et des clémentines au pied d’un sapin te ferait grave kiffer ta mère.
Je t’ai donc prévu un petit assortiment de ma composition dont tu me diras des nouvelles ! Une petite binouze (comme dirait ma fille) pour la récupération, une boîte de sardines pour faire plaisir à ma copine Fanouche, du Parfait ce merveilleux pâté en tube Suisse… oui dit comme ça, j’imagine bien que cela ne te fait pas vraiment rêver… mais, contre toute attente, y compris la mienne la première fois que j’ai entendu parler de cette hérésie, je dois avouer que ce n’est pas franchement mauvais voire même plutôt bon !  Et puis comme on ne sait pas trop avec quoi c’est fait, tu n’éprouveras aucune culpabilité en le dégustant, contrairement à celle que tu aurais ressentie si je t’avais servi du foie gras (cf les canetons broyés toussa toussa)
Voilà, je t’ai mis du foin aussi, pour tes rennes ou pour toi si vraiment tu es au bout du scotch et que tu as envie de te faire une petite pause bédave. Et pour l’ambiance je dois aussi avoir un CD de Bob Marley qui traîne, cherche dans le meuble Bestå burs frø dā brüg du salon.

Sinon comme tu as pu le voir, je ne t’ai pas transmis de liste, malgré les cheveux blancs, les rides et le reste, je me considère quand même comme vachement privilégiée, donc pas de cadeau, mais juste une toute petite demande : en fait, mon kiff, ce serait que la vie ce soit aussi simple, poétique et lunaire que les Vacances de Monsieur Hulot que je regarde en ce moment alors que ma fille dort dans la chambre d’à côté avec 40° de fièvre et une bonne angine (tu vois un peu au passage comment il va être badass notre réveillon…)
Voilà, c’est ça, j’aimerais encore pouvoir regarder le monde avec les yeux d’une enfant de 5 ans, avec la même naïveté, la même insouciance, le même émerveillement.
J’aimerais croire que le cancer ça ne touche que les vieux cons qui fument 40 clopes et boivent 2 litres de whisky par jour, que les gens qui se font tuer c’est forcément parce que ce sont des gros méchants qui l’ont bien mérité comme dans Star Wars, j’aimerais croire que tu vas vraiment faire le tour du monde en une nuit sur un traineau tiré par des rennes pour gâter tous les enfants du monde, même ceux qui vivent à Raqqa ou à Kobané, et que demain quand je me réveillerai, tu auras bu la bière, mangé les sardines et le Parfait, et fumé le foin en écoutant du Bob Marley.

Putain mais voilà je sais ce que je dois faire pour accéder à cet état permanent d’imbécillité heureuse: devenir miss France ! Mais bon avec mes 33 ans, mon 1m60, mes 2 gosses et mon QI supérieur à 30 c’est MORT !

Laisse tomber va, je vois bien que tu ne peux rien faire pour moi… en plus, le temps que je t’écrive, les Vacances de Monsieur Hulot ont laissé la place à un documentaire sur Edit Piaf… La vie en rose mon c** ! c’est au Tranxène que je vais le finir ce réveillon bordel !


Bon allez Joyeux Noël quand même, et fais gaffe en repartant: avec l’état d’urgence, ils nous ont collé des flics à tous les coins de ciel….

lundi 30 novembre 2015

Lettre à une vieille amie

Comme chaque année je t’attendais, avec un mélange d’inquiétude, d’impatience et d’excitation. 
Tu n’as pas ton pareil pour arriver sans crier gare, sans prévenir, me surprenant à chaque fois par ton sens unique et inné de la surprise. 

Cela fait maintenant cinq ans que tous les hivers tu nous fais l’honneur de ta venue dans notre foyer, tu ne raterais pour rien au monde un rendez-vous, je suis admirative de tant d’assiduité. 
Pourtant, je me dis qu’inévitablement un jour tu vas nous oublier, préférant une autre famille à la notre malgré l’attachement que tu lui portes. Et ce serait ô combien légitime! Nous ne pouvons raisonnablement pas être tes élus chaque hiver que Dieu (ou Catherine Laborde) fait! Et pourtant… 
Tu as beau être d’une fidélité exemplaire, tu parviens toujours à me prendre de court! Je ne suis jamais assez équipée ou assez prête pour t’accueillir... Je compose donc dans l’urgence avec ce que j’ai sous la main devant presque systématiquement m'en remettre à des ressources extérieures pour te réserver l'accueil et le traitement que tu mérites. 

Ta générosité, ton goût du partage et de l'équité sont les valeurs qui t'animent et te rendent si singulière et attach(i)ante. Se débarrasser de toi n'est pas chose aisée, comme le disait le grand Johnny Castle: on ne laisse pas bébé dans un coin et tu aimes être au coeur de toutes les attentions.

Tu es une vieille amie, et je me dois donc d'être honnête avec toi, parfois tu en fais trop, vraiment... Essaye dans la mesure du possible de ne pas trop écoeurer les gens (ou de ne pas les faire ch**r) 
Trop de mielleuseries et de sollicitudes peuvent frôler l'indécence et provoquer une indigestion. 

Malgré ces reproches à mots couverts, je te reconnais cependant une qualité indéniable : en ces temps troublés qui font régner en nous le doute, la peur et le chaos, tu nous rattaches inlassablement à l’essentiel, tu nous montres que la vie continue et qu'une fois touché-e-s par ta grâce nous ne sommes que des êtres humains, égaux et tous aussi démunis dans notre quête du Graal que sont le sachet de Smecta salvateur ou le suppositoire de Vogalène apaisant. 

Pour cette remise en perspective, pour l'attachement inconditionnel que tu nous voues je te remerchie gastro-entérite de mes fesses.

mardi 17 novembre 2015

Les bulles d'amour

photo prise à Barcelone, 14 nov 2015
photo prise à Barcelone, le 14 novembre 2015
Il avait pourtant bien commencé ce vendredi 13.
Mon réveil avait sonné à l'heure. 
Il faut dire que je devais prendre un avion pour rejoindre mon amoureux à Barcelone, ville de soleil, de tapas et de fête, il était donc hors de question d'arriver en retard.
J'ai attendu le bus, un peu, puis arrivée à la frontière j'ai pris le tram, puis un autre bus : j'aime quand un plan se déroule sans accroc. Pas d'échelle, pas de chat noir, pas de miroir cassé, pas de pied droit dans une merde de chien (eh ouais meuf/mec c'est le pied gauche qui porte bonheur! Le droit ça pue et ça te pourrit ta grolle c'est tout)
Mon vol Easyjet était miraculeusement à l'heure, pas de psychopathe à l'horizon parmi les passagers du vol (ayant vécu une expérience complètement flippante avec un voyageur le jour de la prétendue fin du monde il y a 3 ans, je suis toujours un peu au taquet avec mes voisins de carlingue chelous).
Comble du cul bordé de nouilles caractéristique d’un vendredi 13, ma valise était la première sur le tapis à bagages: non mais quelle conne de ne pas avoir joué à l'euro million sérieux ! La prochaine multi millionnaire sur cette planète c'était forcément moi avec une baraka pareille!
Franchement, qu'est-ce qui pouvait bien se passer de grave ? C'est vraiment de la superstition à la con ce vendredi 13.
Et puis plus tard dans la journée ça a commencé à partir en cacahuète...

Le soir mon amoureux a voulu m’emmener dans le resto « THE place to be » trendy de Barcelona où il avait déjà dîné une fois dans la semaine.
Ambiance tapas asiatiques, chef un peu cramé ayant visiblement claqué la porte de son ancien resto pour ouvrir celui-ci, un type un peu fou-fou rebelle qui allait nous concocter avec sa brigade un menu dégustation de 17 plats !! Bref, la promesse d’une excellente soirée à n’en pas douter.
Sauf que, moi qui était déjà un peu brassouille, la vue d’entrée de jeu sur le concombre de mer qu’un mec était en train de découper façon sashimis devant nous, a fini de faire baigner mes dents du fond. Ouais bon ok, je suis peut être une petite nature j’avoue, mais je me suis dit plutôt entamer un jeûne d’une durée indéterminée plutôt que de manger CA ! Puis les plats ont défilé les uns après les autres, trop de cru, trop de chelou, trop de cervelle, trop de trop qui tuait le trop ! J’ai tourné au Coca toute la soirée et ai ingurgité un ou deux trucs parmi les 17 qui me semblaient un peu moins pires, j’ai fait la gueule parce que comme dab, je comprenais tout ce que les serveurs me disaient mais j’étais incapable de leur répondre dans un anglais ou un espagnol correct selon moi, alors je me suis dit qu’en faisant ma grumpy girl ils arrêteraient de me parler et moi de ne pas réussir à leur répondre. Le clou de la soirée : le dessert ! Mon homme, contrit de me voir ainsi déconfite devant chaque assiette qui m’était présentée, a pensé sauver mon repas en commandant un dessert dont il m’a assuré « qu’il allait me plaire »
Amoureusement je l’ai cru. Mais quand, amoureusement, j’ai avec un entrain non dissimulé enfourné une cuillère de cette curieuse spécialité glacée dans ma bouche, j’ai eu l’impression d’avaler cul sec un tube d’Efferalgan et là c'en fût trop. J’ai donc amoureusement fait comprendre à mon cher et tendre que son dessert au paracétamol il pouvait se le carrer où je pensais en compagnie du concombre de mer pendant qu'on y était.
Nous sommes rentrés silencieusement à l'hôtel, en laissant une distance de sécurité réglementaire entre nous, nous n'allions quand même pas nous donner la main merde!
Nous nous sommes couchés à l'auberge des culs tournés, sans échanger de baiser, sans nous dire bonne nuit ni je t'aime.

Le lendemain matin, en me réveillant, j’ai reçu un sms, que je n'ai pas vraiment compris alors j'ai cherché, j'ai trouvé bien trop facilement et j'ai lu l'horreur, sans fin... Et j'ai eu envie de demander pardon.

Pardon à mes enfants de leur avoir sûrement dit au revoir trop vite le matin, sans leur avoir fait autant de bisous qu’ils le réclamaient ni leur avoir suffisamment dit « Je vous aime ».
Pardon à mon homme d’avoir oublié qu'il m’avait invitée dans ce resto parce qu'il m'aimait et parce qu'il voulait me faire plaisir.
Pardon d’avoir fait la gueule, de m'être laissée polluer l'esprit par du bullshit tandis que des innocents s'accrochaient désespérément à la lueur de la vie au milieu des ténèbres.
Pardon de ne pas avoir touché à mon assiette alors que certain-e-s auraient tellement aimé la finir.
Pardon d’avoir gâché une soirée qui aurait du être une fête alors qu’ailleurs la fête tournait au cauchemar.
Pardon de ne pas avoir célébré la vie autant qu’elle le méritait pour faire un gros fuck à la mort qui se la racontait un peu trop ce soir là.
Pardon d’avoir regardé un peu trop mon nombril alors que des centaines de héros étaient en train de s’occuper de celui des autres.
Pardon d'avoir cédé aux sirènes de la futilité perdant de vue celles de l'essentiel de notre existence : l'amour, la joie de vivre, le bonheur d'être ensemble. 

Ce soir je vais boire une bière même si je n'ai pas fait 80 squats ni monté 3 fois 7 étages à pied pour la mériter. Et fuck la cellulite, qu’est-ce qu’on s’en tape putain ?
Je vais la boire pour Thomas, Elodie, Juan, Amine, Djamila et tous les autres, d’ici ou d’ailleurs.
Je vais la boire tout simplement pour célébrer cette liberté que j'ai de le faire, cette liberté qu’on voudrait nous enlever au nom d’une folie qui n’a pas de sens.

Il avait pourtant bien commencé ce vendredi 13.

Malheureusement c'était le vendredi 13 novembre 2015 et c'était une belle grosse journée de merde.

samedi 14 novembre 2015

L'indicible...

13 novembre
Journée mondiale de la gentillesse et depuis hier soir journée mondiale de l'horreur, de la barbarie et de la tristesse absolues. 
Je me rends juste compte à quel point le fait d'avoir deux petits êtres à soi rend ce genre de tragédie encore plus anxyogène, plus effrayante. 
"Terrorisme" c'est pas si loin que ça de "Terroriser" 
Bravo les mecs, vous avez bien réussi votre coup je crois. 
J'ai envie d'écrire mais j'ai surtout envie de me taire, de pleurer et de penser à ces gens qui allaient juste voir un concert ou boire un verre et ont croisé la folie de la mort au bout d'une rue ou d'une salle de spectacle. 
Je pense à Paris, je pense à ses habitants, je pense à mes ami-e-s, je pense à mes parents, je pense à mon pays, je pense à ce putain de monde et à mes enfants et je me dis qu'on est dans un joli bordel.


vendredi 6 novembre 2015

Lettre à mes 16 ans

Nous sommes en 1998. La France s'apprête à remporter sa 1ere Coupe du monde de football et accessoirement à nous casser les rouleaux pendant un trop long moment avec cet exploit jamais réitéré depuis je te rassure.
Cette conne de Rose n'a pas été fichue de faire une petite place à Jack sur son radeau de merde, si bien que le malheureux a fini sa vie comme un Croustibat en se farcissant du Celine Dion à plein volume,  je me demande d’ailleurs si c’est vraiment le froid qui l’a tué ou s’il n’a pas plutôt succombé à une rupture fatale du tympan doublée d’une overdose auditive. (si si ça existe! On voit bien que tu n’as jamais entendu René la taupe…) 
L'adoption des 35h a définitivement consacré l’hexagone au rang de "nation de glandus" aux yeux de ses besogneux voisins d’Europe et d’ailleurs.

Ta vie à toi ressemble plus au naufrage du Titanic qu’à l’ascension fulgurante des Bleus dans les yeux. Tu rames, tu pagaies, tu coules, tu t’agites et tu te noies gentiment dans l’indifférence presque totale…

A l’âge des premiers flirts, des premières amours, des premières cuites, des premiers joints, tes expériences les plus folles à toi ce sont l’anorexie et le harcèlement scolaire, youpi.
Ta balance va descendre jusqu’à 38 kilos, poids moyen d’un enfant de 12 ans ou d’un berger allemand, alors que ton compteur d’ami-e-s va lui désespérément stagner à 2 ou 3.
Il s’appelle Johan ou Yoann on s’en fout un peu parce que, que ce soit avec un J ou un Y, avec ou sans H,  ça reste un sale petit con. Un sale petit con qui, au début de l’année scolaire, te parle, te sourit, fait même un bout de chemin avec toi le soir en rentrant du lycée,  bref qui semble t’apprécier ou du moins ne pas te détester. Ce même sale petit con qui, quelques mois plus tard, te prendra visiblement pour cible et prendra surtout son pied à rallier à sa cause les 80% de ta classe. Le petit con est influent, il ne recule devant rien, forcément, c’est un petit con.  La brebis galeuse, le vilain petit canard, la meuf à abattre, appelle ça comme tu veux, mais ce que tu vas être pendant de trop nombreux mois. Ta balance qui affichait encore des chiffres décents en début d’année va descendre d’une première dizaine, puis d’une seconde… peut être que tu te disais qu’en devenant fine comme un Mikado, tu pourrais plus facilement te cacher derrière un arbre, derrière un poteau, derrière n’importe quoi pour qu’on t’oublie, pour qu’on te foute la paix, pour qu’on te laisse vivre ta vie d’ado de 16 ans qui méritait autre chose que les quolibets, la jalousie, la méchanceté d’une horde de jeunes cons pré-pubères.

Comme tu peux le constater, 17 ans après, cette histoire te rend toujours aussi vénère… Mais sois heureuse finalement d’avoir vécu ça en 1998 quand Internet, Facebook, Twitter, et tous ces déversoirs de haine et relais du harcèlement scolaire dans la rue, chez toi, dans ta chambre, partout, n’existaient pas. Je ne sais pas comment tu aurais géré ça, si te transformer petit à petit en squelette aurait suffi à effacer la tristesse et la douleur d’une situation qui t’aurait dépassée.

Les années passeront, tu reprendras des joues, tu conserveras la haine de ce garçon qui t’a sans doute volé une partie de ce qui aurait du être tes plus belles années. Tu garderas malgré tout des amis de cette période, une en tout cas, que tu choisiras comme marraine de ta fille… eh oui car tu vas avoir un enfant, et même 2 ! Toi qui craignais tellement de ne pas pouvoir devenir mère après avoir effacé tout ce qui faisait de toi une femme. Tu retourneras à Rome et tu aimeras cette ville que ce voyage scolaire avec tes bourreaux t’avait fait haïr en 1998. Tu te feras avoir encore une fois ou 2, peut être 3, à être « trop bonne trop conne » comme on dit. Mais ça je pense que c’est inscrit dans tes gênes tu n’y peux pas grand chose, il faut juste apprendre à vivre avec et limiter les dégâts. Ta fille semble être d’ailleurs faite du même bois, tu devras lui apprendre. Lui apprendre à être vigilante,  mais aussi lui apprendre à ne pas laisser un camarade de côté, à repérer celui ou celle que l’on rejette, celui ou celle dont on se moque, celui ou celle que l’on frappe, prendre sa défense, même si cela signifie s’élever contre la majorité des autres enfants de sa classe. Il n’y a rien qui pourra la rendra plus fière.
Ah si! Une chose peut être: par pitié, tu m’épileras ces sourcaïls de troll des bois parce que là la sourcillade en mode Emmanuel Chain ma séériiie c’est pas poussible, c’est pas moderne, c’est la CA-TA-STRO-PHE ! Enfin tu es toute pardonnée va, nous sommes en 1998 après tout.

« I will survive » entendait-on partout cette année là. Pour toi qui as toujours aimé écrire ta vie en chansons, ce titre était en fait résolument prémonitoire…Parce que tu es là, en chair plus qu'en os, parce que tu as parcouru plus de chemin que tu n'aurais pu l'imaginer, parce que tu apprends, enfin, petit à petit à t’affirmer et à dompter tes démons et parce qu'on est les champions oui ou merde?!

PS pour Y-Jo(h)an(n) : vas chier, ptit con



vendredi 30 octobre 2015

Et si on parlait de Demain?

Hier je suis allée voir Demain

Là vous vous dites Okeeeeyyy la meuf est en plein délire mystique « Retour vers le futur » ambiance Hoverboard, cheveux hirsutes et DeLorean : que nenni ! Je ne me prends pas non plus pour Gary Obson, le héros de cette série old school « Demain à la une » qui se voyait chaque jour apporter son journal par un chat roux chelou (qui devait visiblement bosser dans une imprimerie) sauf que le journal en question était celui du lendemain, lequel annonçait irrémédiablement des faits-divers et autres catastrophes que ce bon vieux Gary essayait par tous les moyens d’éviter ! OK, personne ne connaît ma vieille série pourrave, revenons-en alors à Demain.

Demain c’est un film, ou plutôt, un documentaire, réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion (aucun lien, fils unique).
Tout est parti d’une étude de 2012, « Approaching a state shift in Earth’s biosphere ». Si tu te sens l’âme d’un aventurier, tu peux aller la lire ici, il t’en coûtera 32 $ et un bon tube de Doliprane ou d’Arsenic dans l'hypothèse probable où tu souhaiterais mettre fin à tes jours après sa lecture.  Car il faut dire que cette étude rédigée par un collectif d’une vingtaine de scientifiques, dresse des constats assez catastrophiques sur l’avenir proche (horizon 2100) de la Terre et donc de ses habitants-es.
Partant de ce constat effrayant et ne pouvant décemment imaginer expliquer à leurs enfants que dans un avenir plus ou moins proches, ils seraient condamnés à assister, impuissants, à l’effondrement de leur espèce, Mél' et Rylou (mes nouveaux BFF donc) sont partis à la recherche de solutions. Et des solutions, il en existe aux quatre coins de la planète, dans votre pays, dans votre région, dans votre ville, dans votre quartier, peut être en bas de chez vous, le tout c’est de les connaître. 
Et c’est bien là l’unique prétention de ce film, montrer que tout est encore possible, que des initiatives réussies et inspirantes sont présentes partout autour du globe, que chacun-e peut apporter sa contribution à construire un monde meilleur, que si chacun-e fait un peu c’est la vie qui gagne (hashtag Sécurité Routière).

Vous connaissez peut être la légende du colibri, dans le cas contraire la voici :

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s'active, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n'es pas fou ? Tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ? » « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part »

Nous pouvons toutes et tous êtres des colibris (en plus, niveau classe à Dallas, mieux vaut être un colibri qu'un pigeon, je dis ça ...)

Délibérément je ne tiens pas à raconter le film dans ses détails, ni faire la liste des initiatives qui y sont présentées, vous pouvez d'ores et déjà avoir un petit aperçu ici et le mieux c’est encore de lever votre cul de votre putain de chaise et d’aller voir le film bordel !! Enfin de mouvoir votre divin séant de sa royale assise et de chevaucher prestement un noble destrier jusqu'au cinématographe le plus proche. Dès le 2 décembre.
Je suis sortie de la séance des étoiles dans les yeux (bon ça c’était peut être plutôt ma rhinopharyngite) et des idées plein la tête. Je vous le conseille, vraiment, expressément, chaleureusement, avec tout mon amour, comme Melissa M. Parce que cela fait du bien d'entendre un discours positif, ni moralisateur, ni apocalyptique, qui nous implique et nous positionne comme acteurs et actrices du changement. Le boeuf cancérogène et les Tampax aux pesticides n'auront pas notre peau, nom de Zeus! (ah bah si en fait y'a quand même un petit délire Retour vers le futur...)

Il y a quelques années, un mec vaguement connu qui a fait 2/3 bricoles dans sa vie disait quelque chose dans ce genre : « Montrer l’exemple n’est pas la meilleure façon de convaincre, c’est la seule »
Le mec en question était chauve et se baladait toujours en slip et il s’appelait...hum…Gandhi je crois ?


jeudi 29 octobre 2015

En attendant....

.... d'avoir quelque chose d'intelligent à dire, voici un bébé et des chiots...


ALERTE CUTE : un bébé violemment attaqué par des chiots (et visiblement traumatisé) !

Posted by Terrafemina on Thursday, 29 October 2015

vendredi 16 octobre 2015

Fumer tue

Fumer tue
Mais bon il vaut mieux que je me tue moi à tout petit feu plutôt que je tue quelqu'un non? Oh puis ça va ce sont des Vogue frisson c'est un peu comme si je mastiquais des Freedent en allumant un barbecue! Pas de quoi fouetter un poumon.

Ce soir ma soupape a lâché le joint était mort.
Ils me l'avaient pourtant dit chez Darty qu'il fallait le changer chaque année. En revanche ils ne m'ont pas dit où ça se trouvait les joints pour humains... Je leur poserai la question la prochaine fois que j'y vais.
Oh il ne m'est rien arrivé de bien grave, on ne m'a pas raconté la fin de la dernière saison des Revenants, je ne me suis pas tapé la mauvaise caisse au supermarché, je ne me suis pas engueulée avec ma mère... Alors quoi?
Je viens juste de passer trois jours avec deux enfants, les miens donc, qui ont probablement fait un atroce pari entre eux, du genre : "le premier qui fait craquer maman a gagné".
Je les déclare tous les deux vainqueurs. Ex-aequo. Je sais qu'ils n'y sont pas pour grand chose, qu'ils sont de vraies éponges (je n'ai pourtant pas copulé avec un grattoir Spontex et n'ai aucun lien de parenté avec Patrick l'étoile de mer... ), qu'ils ne sont que le miroir des émotions transmises par nous, leurs parents, mais franchement, il y a des soirs comme celui-là ou j'ai juste envie de la jeter, l'éponge. 
Ces soirs là je me dis comment font celles et ceux qui élèvent seuls leur-s enfant-s tous les jours, tout le temps, celles et ceux qui ne peuvent pas partir en claquant la porte, quand la coupe de leur patience est pleine, parce que personne ne va prendre le relais, que personne ne va expliquer aux enfants que papa ou maman est sorti prendre l'air mais que tout va bien, il ou elle les aime toujours autant, c'est juste que des fois c'est un peu lourd à porter tout ça et qu'il faut aller respirer un grand bol d'air pour que ça aille mieux. Il y a beaucoup de choses qui forcent mon admiration, et ça, ça en fait partie et c'est en bonne place sur la liste. Je leur dédierai bien une journée, tiens. Ou carrément un jour de congé ou je ne sais pas, une médaille du mérite? Soyons généreux pour ces héro-ine-s du quotidien.

Dans ces moments là je comprends aussi ces gens qui parfois en arrivent à des extrémités inimaginables avec ce qu'ils ont de plus cher au monde. Je ne le tolère pas. Je ne l'excuse pas. Je ne le cautionne encore moins. Je me dis juste qu'il peut suffire d'un rien pour basculer, une grande fragilité, un soutien inexistant, une douloureuse solitude... 
Dans le monde des parents, certains piliers sont essentiels, un-e conjoint-e impliqué-e, une famille aimante, des oreilles attentives, des épaules compatissantes, des bras de substitution quand les nôtres ne peuvent plus donner la chaleur qu'ils devraient. 
Mais il y a surtout une chose qui me semble essentielle, c'est ce droit, et je dirais même ce devoir, de craquer quand ça ne va plus, d'exprimer cette colère, cette tristesse, de dire qu'on ne sait plus quoi faire et par quel bout le prendre, d'évacuer ce trop plein de tout. Un aveu de faiblesse vaut parfois mieux qu'un excès d'une force que l'on n'a plus. 

Mes amours, de tout mon être j'aime ce que vous êtes autant que je déteste ce que vous me faites vivre parfois. 

Demain je remettrai le maillot et je retournerai dans la mêlée, avec toute la force et la fougue d'un capitaine voulant mener son équipe à la victoire. 

Mais laissez-moi m'en griller une dernière avant. 

Promis, demain est un autre jour. 

lundi 12 octobre 2015

Lettre aux belles mères

Belle-mère, belle doche, marâtre, brosse à vaisselle ( ?!! merci à nos amis belges pour cette expression qui sent bon le Paic citron et nous met tellement en valeur) autant de termes pour nous désigner nous, les nouvelles « poufiasses de papa », celles qui ont pris la place de l’officielle, celles qui seront évidemment responsables, au moins en partie et indirectement, de tous les problèmes psychologiques de cet enfant qui n’est pas le leur, jusqu’à sa majorité.  J’ai envie d’écrire à mes cops de galère de la belle merdise pour leur dire que nous ne sommes pas seules, que toutes ensemble nous serons plus fortes, que toutes ensemble nous pourrons peut être enfin vivre pleinement notre rôle de marâtre sous le signe de la joie et de l’épanouissement…. Ahahahah non mais faut pas déconner quand même, je ne suis pas magicienne non plus, faut pas trop m’en demander.  Bon, avant de me faire tomber dessus par la brigade des belles-mères joyeuses, je précise que cette lettre est évidemment teintée de ma propre expérience et que je ne prétends en aucun cas qu’une relation belle-mère/bel-enfant (muhahahha) ne peut pas être harmonieuse. Dans mon cas, il y a encore un juste un méga paquet de fausses notes et de couilles dans la partition pour qu’on joue la 9ème symphonie en mode orchestre symphonique … 

On me pose souvent cette question : « Et avec le fils de ton homme, ça se passe bien ? ». Alors là, en général, je me sens aussi à l’aise pour répondre que si on m’avait demandé mon avis sur le conflit israelo-palestinien ou sur la crise de l’Euro en Grèce. Je fais donc en général au plus simple en me contentant d’un « Humpf moui ça va, ça se passe…bien…. » La plupart du temps la personne qui pose la question, s’en tamponne un peu de la réponse donc elle ne cherche pas plus loin, en revanche je ne fais pas illusion bien longtemps auprès de celles et ceux que ma fausse tête de belle doche épanouie ne réussit pas à duper. 
Si une relation beau-fils/belle mère qui se passe bien, cela signifie : trépigner d’impatience avant chaque WE où l’enfant vient à la maison, l’accueillir les bras et le cœur grands ouverts pour qu’il vienne vous claquer un gros smack sur la joue, lui dire qu’il vous a manqué depuis 15 jours, lui faire un câlin pour le consoler quand il a du chagrin, lui préparer son plat préféré pour lui faire plaisir, alors je peux directement me ranger dans la catégorie « relation qui se passe bof » voire « relation qui se passe bof bof » et me décerner le titre de « brosse à vaisselle » en mousse voire en polystyrène.
Je ne sais pas vous les copines, mais au début, forcément, toute transie d'amour que nous sommes pour ce nouveau compagnon tout beau tout propre, on a envie de se montrer sous notre meilleur jour! Histoire de le garder un peu plus longtemps qu’une semaine. Un peu comme quand on passe son permis quoi ! On garde les mains à 10h10, on vérifie bien son angle mort, on ne dépasse pas les limitations, bref on n'y va pas direct en mode "ma main sur le volant, avec la moquette, pare soleil collé sur le pare brise arrière" *
Eh bien là c'est pareil, quand on devient belle doche, (tiens d'ailleurs une belle mère c'est considéré comme une nullipare ou comment ça se passe?) on a envie de montrer qu'on assure grave sa race, peut être pour prouver que l'on sera tout à fait apte à passer le test du "je taquine le goujon en belle maman, tu vas voir comment je vais assurer en maman tout court".

Bon si mon mec s'était basé sur ce test là pour juger mon aptitude à la maternité, et ce malgré toute ma bonne volonté et mes efforts, il m'aurait recalée direct, catégorie P4, limite handicapée notoire des relations sociales avec des enfants. 
Ben oui parce qu'un enfant forcément ce n'est que joie, amour, bonheur et rigolade (cf ma lettre précédente, faut suivre un peu bordel !) donc on ne peut pas ne pas l'aimer ou ne pas le trouver trop mignon!
Alors attention, là je lance un gros parpaing dans la piscine, j'annonce, j'en ai rien à foutre je suis une gueudin, non, l'amour pour un enfant qui, de surcroît n'est pas le sien, c'est comme les antibiotiques, c'est pas automatique!
Il faut dire que, de base, je ne suis pas le genre de nanas avec un instinct maternel exacerbé, sorte d'aimants à enfants sur pattes, qui attirent systématiquement vers elles tout ce qui mesure moins d'1m20 (Passe Partout y compris donc)
Moi non. Mais alors PAS DU TOUT! J'attire les chiens en rut, les relous en soirée, les gens bizarres dans la rue, mais les enfants jamais... Je ne dois pas assez bien maîtriser le "gouzi gouzi" et comme je ne chante que du Beyoncé forcément, pour les "pirouette cacahuète addict" ça le fait pas. 
Vous voyez, déjà, ça part pas bien. 
Ajoutons à cela que le "bel enfant" en question, le mien donc, n'est pas spécialement le plus démonstratif, attachant, câlin, demandeur, etc que la terre ait porté, tu vois un peu le bordel pour l'harmonie tout ça tout ça.
C'est bien simple, à part une bise le vendredi soir et le dimanche en début d'après midi, une fois tous les 15 jours, on ne partage rien depuis six ans…  mais quand je dis rien, c'est RIEN! Ah si, on partage les toilettes et le lave vaisselle …. Mais je sais pas trop si ça rentre dans les critères d’évaluation de la relation idyllique, pas sûre…
Enfin non, je me trompe ! On partage quelque chose et pas des moindres !  Lui partage son papa et moi je partage mon amoureux. Et il se pourrait bien que ce soit ça qui participe à foutre la merde en fait…

"On choisit pas ses parents on choisit pas sa famille, on choisit pas non plus les trottoirs de Manille », c’est qu’il ne disait pas que des conneries le Maxime ! Ok j’ai choisi mon homme en connaissance de cause, avec le package enfant + ex + vestiges de la vie d’avant etc mais bon, qu’est-ce que j’en savais que c’était des modèles de série avec aucune option possible, même pas la fermeture centralisée!

Un autre problème de taille, c’est que, ni les belles mères ni les beaux enfants n'ont été frappés par la grâce de l'amour inconditionnel, celui qui excuse et pardonne tout et fait tomber toutes les barrières. Donc on ne pas nous reprocher d’avoir envisagé chacun de notre côté toutes les techniques pour se débarrasser de l’autre sans passer par la case prison et sans perdre les 20 000€.
Ben oui, soyons pragmatiques : le rêve de l’enfant c’est de voir ses parents se remettre ensemble et qu’il n’ait pas à partager ses playmobil entre deux maisons et le rêve de la belle mère c’est que tout cela ne soit qu’un vilain cauchemar dû à l’absorption d’une trop grande quantité de rosé, qu’elle se réveille le lendemain avec une belle gueule de bois certes, mais avec un amoureux sans passé, sans descendance et sans pension alimentaire.

Bon alors, qu’est-ce qu’on fait les meufs ? On allume le gaz et on fait craquer une allumette parce que la vie c’est vraiment de la merde et que t’façon l’empereur, son ex-femme et le petit prince, on va se les farcir, a priori pendant encore de nombreuses années sans rien ne pouvoir y changer ?
Il y a effectivement un paquet de choses que l’on ne va pas pouvoir changer…parce que l’être humain est ainsi fait que sa résistance au changement est parfois telle qu’elle limite grandement les révolutions internes.
Et puis ne croyez pas non plus que lorsque vous aurez vos propres enfants,  ce sera complètement différent… Cela fait plus de 4 ans que je suis moi-même maman et cela me fait toujours aussi mal de voir que mon beau fils a presque peur de m’adresser la parole, ne me considère pas comme faisant partie de sa famille, et que de mon côté je ne ressens toujours absolument aucune joie à le voir débarquer le WE chez nous…
Les copines sur ce coup là, vous allez dire que je suis un peu comme le H de Hawaï, je ne sers pas à grand chose, et vous avez bigrement raison…

Pour être très très honnête, cela fait quatre fois au bas mot que j'essaye de conclure cette lettre.... que je cherche la petite morale rigolote, ou le petit mot émouvant qui irait bien pour clôturer le sujet mais je n'y arrive pas... c'est un peu comme pour gérer cette situation en fait, cela fait 6 ans que je prétends que ça va, que je gère mais en fait je ne gère rien du tout... alors vous allez me dire des trucs vulgaires du style "ben vas-y alors, sors toi les doigts du..." (diantre ces mots si sales dans vos bouches si pures!) et vous avez sans doute raison... 
Mais peut être que malgré tous les efforts du monde, lui et moi nous ne serons jamais 100% compatibles, comme sur Tinder en fait, des fois ça match et des fois ça match pas, c'est comme ça! Et on en fait pas tout un reblochon si? Et si c'était cela en fait la vraie question?
Enfin, si je puis me permettre, il faut peut être qu'on nous foute la paix à nous les belles doches et à eux les beaux enfants, parce que ce n'est ni à nous, ni à eux, de payer les pots cassés d'une histoire passée qui n'a pas survécu et de devoir en amoindrir l'échec en feignant de s'entendre comme larrons en foire quand ce n'est malheureusement pas le cas. 
Bam! Et ben je ne sais pas vous les meufs, mais perso je me sens librérééeeeee (déliv....TA GUEULE!) d'en être arrivée là... Bon c'est pas la panacée et ça ne plaira pas à tout le monde comme conclusion, mais c'était aussi un peu l'objet de cet article, montrer qu'on ne peut pas plaire à tout le monde.
Allez, je vais aller finir de me détendre en jetant encore 2 ou 3 parpaings dans la piscine du voisin, la mienne il y a bientôt un immeuble dedans.... ;-) 


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* référence musicale pour les vieux jeunes d'aujourd'hui dont la jeunesse a, entre autre, été bercée par "L'école du micro d'argent" et autres "Je danse le mia"